11/02/2018
Faux…! Ils sont juste directs… Juste apprendre à casser la glace…!
Pour mieux comprendre les autislandais, pas inutile de se référer à un excellent livre écrit par l’un d’eux… par l’une d’elles pour être exact, Julia March, native de …Sperguer.
Cet ouvrage se nomme La fille pas sympa et est disponible au format ePub (donc lisible sur un simple iPhone). Sinon, rendez-vous sur le site des éditions Seramis pour commander une version papier.
Il est bon de commencer par la préface de Julie Dachez, l’auteuse avec Mademoiselle Caroline aux crayons de La différence invisible…
Il suffit que votre comportement s’écarte un tant soit peu des normes sociales en vigueur pour que s’abatte sur vous le poids de la majorité. Une majorité écrasante qui aura tôt fait de vous ramener dans le droit chemin, à grands coups de discours moralisateurs, voire même de maltraitance physique et/ou psychologique pour les plus récalcitrants. À moins d’être Dali et d’avoir un talent à la hauteur de votre excentricité, celle-ci n’est pas la bienvenue dans une société à ce point fragile qu’elle se sent menacée par la moindre altérité. Le conformisme et la soumission sont les ciments nécessaires à la bonne marche du système en place, et gare à ceux qui, consciemment ou non, bousculent l’ordre établi.
Et c’est exactement ce que font les personnes autistes, bien malgré elles : elles bousculent l’ordre établi. Elles n’ont que faire des codes sociaux, qu’elles ne maîtrisent pas, et elles traversent la vie à leur manière. En soi, c’est un acte révolutionnaire. Comme le dit si bien Julia : « J’avais parfois l’impression que les non-autistes se montraient particulièrement vexés que les autistes ne cherchent pas à recueillir leur approbation, qu’ils ne cherchent pas à leur plaire à tout prix et qu’ils n’aient pas besoin d’eux. »
Puis de se plonger dans le livre de Julia…
Bien qu’en apparence autonome, j’étais curieuse et j’aimais apprendre de nouvelles choses. Si on m’avait proposé d’aller régulièrement à la bibliothèque, si on m’avait proposé d’apprendre à faire de la poterie ou de la peinture, en somme des activités solitaires mais qui exigeaient d’apprendre de nouvelles techniques et faire preuve de discipline avant d’être ensuite félicitée pour les progrès réalisés, j’en aurais été ravie.
11/02/2018
De nombreux spécialistes autoproclamés des autislandais décrètent (sic…!) que ces derniers dans leur grande majorité adorent la routine.
Ne généralisez pas ! Il en existe certains pour qui la routine est synonyme de profond ennui. Et qui essayent bien au contraire d’y échapper…
Quelques-uns iront même jusqu’à refaire leur vie dans une autre contrée (…ou sur un autre coin de l’île).
08/02/2017
Autislande est souvent un peu compliqué.
Pas facile de reconnaître un habitant de ces contrées… Autant on reconnaît un canadien, un suisse ou un belge à son accent ; autant là, les quelques indices présents ne suffisent généralement pas…
Du coup, les autislandais ont décidé de ne plus tergiverser et d’évoquer calmement leur appartenance pour éviter les regards soupçonneux (obliques disait Brassens), les interprétations erronées, voire poser des questions maladroitement…!
Se reconnaître d’Autislande permet un meilleur relationnel. En effet, nommer les choses évite bien des justifications, explications, discussions à demi-mots…! Et idées fausses…
29/11/2014
Les images très contrastées, nettes ne sont pas toujours celles sélectionnées par les autislandais…
Un exemple avec les images de cette jeune autislandaise qui ajoute de la douceur dans les pixels de ses images…
29/11/2014
Après Je suis à l’Est, un très chouette livre de Josef SCHOVANEC vient de paraître chez Plon… Il est disponible en version papier ou numérique.
Sur Autislande, Josef est connu puisque natif de Sperguer…
Comprend qui peut…!
Il y a des autistes voyageurs. Un peu. Beaucoup, même. Des autistes du voyage, comme il est des gens du voyage. Tant pis si l’on n’en parle guère, y compris dans la littérature spécialisée. On ne les rencontre ni dans les restaurants branchés de Barcelone, ni dans les salons dédiés au tourisme, encore moins parmi les récipiendaires des listes de diffusion des tour-opérateurs « soleil – plage – soirées ». Plutôt dans une auberge perdue dans les déserts d’Asie. Ou mariés à une Taiwanaise dans un village pittoresque de la province de Hualien. Ou encore, bol de mendiant à la main, moines errant de monastère en monastère dans l’Himalaya (hima-alaya, littéralement « la demeure des neiges », en sanskrit).
Ou encore…
« Il n’y a nulle part où aller sinon partout. Alors continue de rouler sous les étoiles » (Jack Kerouac). En plus des étoiles, seul devant nous le chemin toujours demeure. D’étranges visages, d’autant de repères du passé il se pare. A ceux que les hasards des routes m’ont donné de rencontrer, à ceux qui ont marqué ma mémoire et que pourtant jamais je ne reverrai, que soient dédiées ces pages. Visiteurs d’un moment, ils peuplent plus ou moins directement le présent texte, tout comme ils ont façonné ma vie.
22/08/2014
Les habitants d’Autislande ne sont peut-être pas très armés pour certaines matières comme le français ou la physique, mais recèlent pour certains de talents cachés que les touristes ont tendance à ignorer.
Exemple : en balade photographique dans quelque paysage attrayant qu’une jeune personne du cru fait découvrir à un groupe de touristes, ceux-ci seront surpris par le fait que cette personne leur montre un criquet perché sur une plante verte et ton sur ton, voire une erreur dans le texte d'un menu…
11/04/2014
Ce qui est sympathique avec les Autislandais, c’est qu’ils ne chercheront pas toujours à vous téléphoner, à vous parler.
Ils vous laisseront des Messages…
Et, si vous entrez dans leur cercle, cela risque de vous surprendre tant ils ont besoin de communiquer… par écrit.
Car les Autislandais sont bavards par SMS, Messages, Textos (donnez le nom que vous souhaitez…). Et peuvent même être saoulants car vont rentrer dans tous les détails…!
Rappel : ne changez pas de conversation en cours de route.
13/02/2014
Certains voyageurs sont surpris par l’absence de compétitions de football sur Autislande, ce sport collectif si populaire sur tout le reste de la planète…
Il faut se souvenir en premier lieu que l’Autislandais a du mal à suivre plusieurs conversations à la fois.
Il est en est de même sur un terrain de football (…vous pensez bien que toute l’île a essayé de jouer au foot).
Mais, très vite, les joueurs se sont rendus compte qu’ils n’arrivaient pas à se placer, ne se comprenaient pas.
Pire, que les cris pour attirer l’attention sur leur position les autres joueurs — généralement ceux des autres pays venus les entraîner — les blessaient et rendait leurs séances d’entraînement difficiles.
Bref, malgré leur bonne volonté (les autislandais sont combattifs et persévérants, loin d’être de simples spectateurs dès qu’ils démarrent une activité sportive…), ce sport n’a pasété retenu. Ceci explique cela…
13/02/2014
Parfois, au passage d’un train (rares sur Autislande) mais plus dans un univers bruyant (cantine scolaire, bus…), l’Autislandais se bouche les oreilles ou puise dans sa poche ses fidèles Boules Quiès…
Il est hyper sensible au bruit. En revanche, capable d’entendre des sons extrêmement diffus…
23/01/2014
Si vous êtes sur ce site, c’est que vous avez constaté qu’il y a très peu de littérature de voyage, de guides pratiques, de cartes d’Autislande.
Généralement, les rares livres, articles, dossiers qui évoquent cette île sont le fait de spécialistes, d’experts auto-proclamés qui ne l’ont jamais réellement fréquentée.
Le seul moyen de connaître Autislande est de vivre à la manière des autislandais, c’est à dire s’installer quelques semaines, mois…
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